Jeunes animaux

Un jeune animal peut être importé en Suisse jusqu'à l'âge de 12 semaines sans vaccination préalable pour autant qu'il voyage en compagnie de sa mère dont il dépend encore ou s'il existe une déclaration du détenteur confirmant que cet animal n'a, depuis sa naissance, jamais été en contact avec des animaux sauvages d'espèces porteuses de la rage. Une telle déclaration permet d'importer également les jeunes animaux âgés de 12 à 16 semaines s'ils ont déjà été vaccinés contre la rage et que le délai d'attente de 21 jours n'est pas encore échu. L'importation et le transit de chiots âgés de moins de 56 jours sont interdits en vertu de la protection des animaux, à moins qu'ils voyagent en compagnie de leur mère ou de leur nourrice.

Il est indispensable que votre animal soit vacciné, identifié et au bénéfice d’un passeport pour animaux de compagnie

1. Protection contre la rage

Vaccinez votre animal au moins 21 jours avant l'importation. Si le vaccin de rappel intervient pendant la durée de validité du premier vaccin, il n'y a pas de délai d'attente. Nouveau: le premier vaccin n'est reconnu que s'il a été administré au plutôt à l'age de 12 semaines.

2. Identification

Votre animal doit être identifiable par micro-puce ou par tatouage (si celui-ci est effectué avant le 03.07.2011). Quiconque importe un chien de l'étranger à titre définitif en Suisse doit le faire enregistrer dans la base de données ANIS par un vétérinaire, dans les 10 jours.

3. Passeport pour animal de compagnie

Les animaux doivent être accompagnés d'un passeport AC dûment rempli.

Attention : valable aussi pour les animaux provenant de l’UE importé en Suisse

Veuillez vous renseigner auprès de votre vétérinaire, les conditions diffèrent pour chaque destination.

Est-il encore possible de faire entrer en Suisse des chiens à la queue ou/et aux oreilles coupées?

Non, l’importation de chiens à la queue ou/et aux oreilles coupées est interdite. Ces chiens sont donc refoulés à la frontière.

Peut-on ramener en Suisse des chiens à la queue ou/et aux oreilles coupées recueillis dans des refuges ou trouvés à l’étranger?

Non. L’interdiction d’importation est applicable en principe à tous les chiens, indépendamment des motifs qui ont poussé la personne à vouloir aider l'animal.

Formation théorique avant l'achat d'un chien

Toute personne qui n'a jamais possédé de chien doit suivre une formation théorique avant d'en acheter un. Ce cours, qui dure au moins quatre heures, l'informera sur les besoins de son animal, sur la façon de le traiter correctement et sur l'investissement représenté, en temps et en argent. C'est donc un cours de sensibilisation. Les personnes qui ont déjà eu un chien ne doivent pas suivre cette formation.

Cours pratique avec le chien

Tout personne qui achète un chien doit, même si elle en possède déjà un, suivre un cours pratique dans l'année qui suit l'acquisition de l'animal.  Ce cours est l'occasion de transmettre au propriétaire du chien quelques notions de base sur le contrôle de son animal dans les situations du quotidien et sur son éducation, sur les remèdes aux éventuels problèmes de comportement du chien et sur l'identification des situations à risque et la manière de les désamorcer. Ce cours pratique dure au minimum 4 heures.

La vaccination des chiots appelée primo-vaccination consiste en deux injections environ trois semaines d’intervalle. Elle est réalisée entre la 8ème et la 12ème semaine en fonction des risques infectieux individuels. Un rappel annuel est conseillé, voir obligatoire pour pouvoir être admis au chenil ou lors de manifestations.

Attention : le rappel de la vaccination contre la rage se fait tous les trois ans

La vaccination des chatons appelée primo-vaccination consiste en deux injections environ trois semaines d’intervalle. Elle est réalisée entre la 8ème et la 12ème semaine en fonction des risques infectieux individuels. Un rappel annuel est conseillé, voir obligatoire pour pouvoir être admis au chenil ou lors de manifestations.

Attention : le rappel de la vaccination contre la rage se fait tous les trois ans

Ce document est destiné à vous renseigner sur l'anesthésie, ses avantages et ses risques. Nous vous demandons de le lire attentivement, afin de pouvoir donner votre consentement à la procédure anesthésique qui vous sera proposée. Vous pourrez également poser au vétérinaire des questions sur cette procédure.

Pourquoi votre animal doit-il être anesthésié?

Outre les interventions chirurgicales, de nombreuses procédures en médecine vétérinaire nécessitent une tranquillisation ou une anesthésie générale chez l'animal : soit parce qu'une immobilité parfaite est nécessaire pendant un temps donné soit parce que la procédure ne serait pas tolérée par l'animal s'il était dans un état de vigilance normal.

Comment la douleur de votre animal sera-t-elle prise en charge?

Divers moyens sont mis en œuvre pour limiter les souffrances de votre animal : l'administration de médicaments antalgiques peut s'avérer suffisante dans la majorité des cas.

Avant l'anesthésie:

Il est important que votre chien ou chat ait été mis à jeun car en cas de vomissement lors de son anesthésie, il risque de contracter une pneumonie sévère qui peut être mortelle. En pratique, l'accès à la nourriture doit être interdit au minimum 6 heures avant l'anesthésie (sauf cas particuliers qui vous est alors précisé). Il n'est généralement pas nécessaire de restreindre l'accès à l'eau (bien que d'autres boissons comme le lait soient interdites).

Pour les nouveaux animaux de compagnie, une mise à la diète n'est habituellement pas nécessaire.

La consultation pré-anesthésique:

Toute anesthésie ou tranquillisation réalisée pour un acte non urgent, nécessite une consultation préalable. Au cours de la consultation et de la visite, vous êtes invité(e) à poser les questions que vous jugerez utiles à votre information. Le choix du type d’anesthésie sera déterminé en fonction de l’acte prévu, de l'état de santé de votre animal et du résultat des examens complémentaires éventuellement prescrits. Le choix final relève de la décision et de la responsabilité du vétérinaire qui pratiquera l’anesthésie.

Les examens complémentaires pré-anesthésiques

Pour la sécurité de votre animal, un certain nombre d'examens complémentaires peuvent être prescrits. Ces examens complémentaires n'ont pas de caractère obligatoire.

Néanmoins, ils sont réalisés d'emblée (sauf demande écrite de votre part) à partir de l'âge de sept (7) ans ou si l'examen clinique révèle une anomalie, en effet, ils peuvent faciliter la détection de certaines maladies.

Vous pouvez par ailleurs demander à ce que ces analyses soient réalisées sur votre animal quelque soit son âge, ce qui permettra d'obtenir un bilan de santé plus complet.

Comment l'anesthésie de votre animal va-t-elle se dérouler?

Le jour de son intervention, votre animal est pris en charge par une assistante qui s'occupe de lui jusqu'à son réveil. L'anesthésie générale comporte plusieurs étapes : une première étape consiste en l'administration d'un médicament pour le tranquilliser et diminuer son anxiété ; par la suite, l'animal est endormi, c'est l'anesthésie générale proprement dite à la suite de laquelle intervient la phase de réveil. Durant toutes les étapes de l'anesthésie, une surveillance cardio-respiratoire est présente.

Quels sont les risques de l'anesthésie?

Tout acte médical, même conduit avec compétence et dans le respect des données acquises de la science, comporte un risque. Ce risque est à relier à l'état de santé de votre animal ainsi qu'à la procédure médicale ou chirurgicale pour laquelle il est anesthésié, il est quantifié sur une échelle allant de un (1) (risque faible) à cinq (5) (risque majeur).

Certains animaux extrêmement stressés ou très agressifs présentent d'emblée un risque anesthésique augmenté. La conformation de certaines races augmente leur risque anesthésique.

Lors d'anesthésie générale et/ou de tranquillisation comme lors d'anesthésie loco-régionale, des complications imprévisibles mettant en jeu la vie de l'animal comme un arrêt cardiaque, une allergie grave peuvent survenir dans des cas extrêmement rares et ce sans qu'aucune faute ne puisse nous être imputée.

Après l'anesthésie:

Votre animal peut présenter des zones tondues, notamment sur les membres : cette tonte permet de mettre en évidence une veine où est injecté l'anesthésique ou une région où est injecté un anesthésique local. Un tube peut avoir été introduit dans sa trachée pour faciliter sa respiration et administrer des vapeurs d'anesthésiques : ceci peut engendrer une toux temporaire jusqu'à quelques jours après l'anesthésie.

Si votre animal vous est rendu le jour même de son anesthésie, il est conseillé de le laisser au repos et de lui donner le soir un repas allégé par rapport à d'habitude.